Consultation du 30 mai au 20 juin 2018, vous pouvez répondre par courrier à : Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des population,
4, rue de Vinetz, CS 40266, 51011 CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE Cedex
Pour le reste, c’est du classique : « La tuberculose bovine pouvant circuler entre les bovins et certaines espèces de la faune sauvage (notamment le blaireau), un programme de surveillance de cette maladie chez le blaireau et le grand gibier (sanglier et cerf) a été instauré dans la zone sud-ardennaise infectée et dans le nord du département de la Marne,limitrophe de cette zone, dans le cadre du dispositif national SYLVATUB.Ainsi, parallèlement à un dépistage des bovins en élevage et à un échantillonnage du grand gibier pendant la saison de chasse, il convient d’évaluer si les populations de blaireaux vivant sur cette zone sont contaminées ou non. »
Avec, comme toujours, aucun chiffre à l’appui, juste des affirmations gratuites ; j’attends encore le jour ou on nous donneras des publications scientifiques établissant le lien de cause à effet entre le gibier, le blaireau et les animaux d’élevage au niveau de la tuberculose bovine…
La stratégie coûteuse d’abattage intensif de blaireaux « pour observation» ne fonctionne pas .
En Côte-d’Or, cela s’est soldé par une hécatombe dont la population n’est pas prête de se remettre . Curieusement , il n’est pas question des cerfs et des sangliers, les blaireaux servant de boucs émissaires.
Plutôt que ces méthodes archaïques, inutiles , les stratégies de lutte pourraient s’appuyer sur les soins vétérinaires et la vaccination ( bétail et espèces dites « réservoir» sauvages )impossibles actuellement d’un point de vue juridique et économique. Déjà, l’UE pratique un strict contrôle de dépistage avant l’exportation vers un autre pays européen.
C’est ensemble qu’on trouvera des solutions , comme on en a trouvé pour la rage .