Lire la note de présentation ici
Lire le projet d’arrêté ici
CONSIDERANT
- l’importance et la dynamique des populations de renards dans le département de la Seine Maritime au regard des comptages et suivi réalisés dans le département ;
- la part des prélèvements réalisés par les louvetiers et la nécessité de procéder à la régulation des populations de renards sur l’ensemble du département, pour limiter les déprédations faites par ces animaux sur le petit gibier et plus particulièrement sur les perdrix ;
- la nécessité de protéger les intérêts en matière de santé publique en limitant le risque de propagation de maladies transmissibles à l’homme et véhiculées par le renard (échinococcose alvéolaire, gale sarcoptique) ;
- la nécessité de protéger les élevages avicoles du département.
De la date de signature de cet arrêté jusqu’au 31 mai 2020, ces opérations seront réalisées, dans la limite de 850 renards prélevés sur l’ensemble du département et le nombre cumulé de sorties réalisées par l’ensemble des lieutenants de louveterie ne devra pas dépasser 180 sorties.
Pour donner votre avis pour cette consultation, vous devez envoyer un mail avant le 10 février inclus à la préfecture de la Seine-Maritime : [email protected]
Nos arguments pour contrer ce projet, à reprendre et personnaliser :
Important: Pour que votre avis soit pris en compte, ne faites pas de copiés collés mais rédigez un avis personnalisé.
- Les tirs de jour comme de nuit sont autorisés en période de reproduction, cela relève donc d’une volonté d’éradiquer les renards sans tenir compte d’aucun impératif biologique ou écologique.
- La note de présentation justifie ces tirs pour la protection du repeuplement de la perdrix grise par la FDC suite à la destruction de son milieu avec pour but évident d’avoir assez de perdrix pour la chasse à tir et la jouissance exclusive des chasseurs…
- Aucun notification d’un comptage des populations de renards dans ce département
- Il appartient aux éleveurs de volailles de sécuriser leurs installations.
Pour prévenir les dégâts causés aux élevages avicoles en particulier, des mesures de prévention efficaces peuvent être mises en place (enterrer la clôture, effarouchement, etc.). - Le Renard, comme les mustélidés et les rapaces, contribue à la régulation des populations de rongeurs. Si le petit gibier disparait, c’est essentiellement la faute des chasseurs et d’une urbanisation croissante. Il suffit de rappeler qu’un renard consomme de 6 000 à 10 000 rongeurs par an pour comprendre l’intérêt qu’il représente en tant qu’auxiliaire agricole. Par ailleurs, le renard ne sera jamais en surpopulation car c’est une espèce qui s’autorégule en fonction de la disponibilité en nourriture.
- Les tirs de jour et de nuit sont susceptibles de générer des erreurs et de la confusion entre espèces, sans compte le dérangement de la faune non visée.
- Les tirs, en provoquant le déplacement des individus, ont un effet contre-productif sur la propagation des zoonoses. Des études scientifiques ont montré que le renard contribue également à limiter la diffusion de la maladie de Lyme.
- Des tribunaux administratifs ont a plusieurs reprises déclaré illégaux des tirs de nuit qui avaient été autorisés par les préfets.
- Ce projet d’arrêté cadre ne repose sur aucun fondement écologique, ces animaux étant tués par des lieutenants de louveteries pour une chasse de loisir.
Vous trouverez d’autre arguments à mentionner dans votre avis en suivant ces lien > https://www.consultationspubliques.aves.asso.fr/2016/06/06/arguments-en-faveur-du-renard/
>https://www.aspas-nature.org/actualites/850-renards-menaces-de-destruction-en-seine-maritime/