Une participation du public dans la moyenne basse pour cette consultation avec 35 contributions.
34 observations relatives à la pratique de la vénerie sous terre du blaireau et
notamment à sa période complémentaire à partir du 15 mai ont été reçues. Le contenu des observations formulées a permis de débattre sur les modalités de ces points précis lors de la commission préalable à la prise de l’arrêté définitif.
Lire ici la synthèse des observations du public
Lire ici les motifs de décision
La préfecture se montre assez critique envers les avis émis et ne remet aucunement en question la pratique de la vénerie du blaireau, au moins sur le fond. Pourtant, en absence de compte rendu sur la précédente campagne (obligatoire), la préfecture a décidé de ne pas autoriser la période complémentaire à partir du 15 mai pour l’année 2020.
Cette décision finale a été prise suite à cette absence de présentation de document obligatoire. Nous ne pouvons que déplorer que l’interdiction de la période complémentaire de l’exercice de la vénerie sous terre du blaireau ait été prise à des fins uniquement punitives, et sans reposer sur la prise en compte des arguments pertinents formulés par les contributeurs.
Quoiqu’il en soit cette interdiction est une bonne nouvelle que nous accueillons favorablement, mais sans triomphalisme. Espérons que la préfecture saura à l’avenir davantage entendre les arguments liés à l’importance de la préservation de cette espèce sensible, et prendre les décisions qui s’imposent.
D’autres départements montrent des signes de volonté d’aller dans le sens de l’évolution des mentalités, sans systématiquement prendre fait et cause pour les acteurs locaux de la chasse. Il ne faut pourtant pas se voiler la face, le chemin est encore long avant de voir ces pratiques d’un autre âge disparaître définitivement…
En résumé, un maître-mot: Persévérons !
Rejoignez-nous sur notre blog et abonnez-vous pour recevoir les nouvelles consultations en enregistrant votre e-mail en haut à droite de la page.