
Le Projet d'arrêté
Le projet d’arrêté soumis à consultation du public concerne l’autorisation d’une période de régulation de renards, ragondins et autres, du 15 Juin 2021 au 30 avril 2022.
La préfecture a publié une note de présentation.
AVES France vous invite à vous opposer à ce projet d’arrêté , avant le 6 mai.
Important : pour que votre avis soit pris en compte, ne faites pas de copié-collé mais rédigez un message personnalisé. Il doit être avant le 6 mai 2021, par formulaire électronique.
Nos arguments à reprendre et personnaliser pour la rédaction de votre commentaire
Important : pour que votre avis soit pris en compte, ne faites pas de copié-collé mais rédigez un message personnalisé.
SUR LA FORME :
- L’arrêté prévoit l’autorisation de prendre des arrêtés de régulation pour des périodes allant de 2 à 3 mois, parfois reconductibles pour initier des massacres par tirs de jour comme de nuit des renards, ragondins et autres, du 15 juin 2021 au 30 avril 2022 par les lieutenants de louveterie sur les secteurs répondant à 3 critères :
- dégâts aux élevages avicoles imputables aux renards ont été constatés ;( dégâts aux élevages avicoles supérieurs à 10 volailles dû à la prédation du renard )
• communes des territoires des GIC où l’Indice Kilométrique d’Abondance (IKA) du renard est supérieur à 0,25 ;
• communes de l’agglomération centrale où l’indice nocturne d’abondance (INA) du renard est supérieur à 0,25, - Ces arrétés pourront être pris sur les secteurs des 22 GIC (Groupements d’Intérêt Cynégétique) Lièvre, Faisan et Perdrix , soit une surface de 250000 ha ou près de la moitié du département, et s’y rajoute aussi une grande partie urbaine.
- Le projet d’arrêté est accompagné d’une note de présentation qui ne précise aucune données concernant les la biodiversité du renard dans le département pour comprendre ces actions de régulation.
- Je me permets de vous rappeler qu’au moment de la publication de l’arrêté final, l’article L 123-19-1 du code de l’environnement stipule qu’ « au plus tard à la date de la publication de la décision et pendant une durée minimale de trois mois, l’autorité administrative qui a pris la décision rend publics, par voie électronique, la synthèse des observations et propositions du public avec l’indication de celles dont il a été tenu compte, les observations et propositions déposées par voie électronique ainsi que, dans un document séparé, les motifs de la décision. » Je vous remercie donc de bien prévoir la publication d’une synthèse des avis qui vous ont été envoyés.
SUR LE FOND :
- La note de présentation justifie ces tirs par nécessité de réduire l’impact de la prédation par le renard sur la petite faune de plaine et protéger ses enjeux, en particulier les zones Lièvre, Faisan et Perdrix , or les populations de lièvre et de faisans apparaissent stables en Seine-et-Marne, voir en progression, d’après le SDGC lui-même, du fait de la réintroduction pour soutenir les loisirs des chasseurs!
- La préfecture ne publie aucune données chiffrées, en particulier les montants des dégâts annuels au vu des déclarations de sinistres,pour la compréhension du citoyen, alors que dans le SDGC (page 18) il est noté que la cellule ESOD doit utiliser les
données fournies par ses nombreux partenaires : CA-IDF, FDSEA, JA77, CR, AVST77, APASM, AGP77, Lieutenants de Louveterie, OFB, ONF et FDC77. On attend donc ces chiffres! - Que les domaines de compétence territoriale des 11 lieutenants de louveterie couvrent l’ensemble du département, que certaines de ces zones de compétence se chevauchent, autorisant la destruction des renards ( et des ragondins )par plusieurs lieutenants sur un même territoire et que les destructions sont autorisées, de nuit comme de jour, pour plus de dix mois!
- Il appartient aux éleveurs de sécuriser leurs installations.
Pour prévenir les dégâts causés aux élevages avicoles en particulier, des mesures de prévention efficaces peuvent être mises en place (enterrer la clôture, effarouchement, etc.). - Le Renard, comme les mustélidés et les rapaces, contribue à la régulation des populations de rongeurs. Il suffit de rappeler qu’un renard consomme de 6 000 à 10 000 rongeurs par an pour comprendre l’intérêt qu’il représente en tant qu’auxiliaire agricole. Par ailleurs, le renard ne sera jamais en surpopulation car c’est une espèce qui s’autorégule en fonction de la disponibilité en nourriture.
- Les tirs de nuit sont susceptibles de générer des erreurs et de la confusion entre espèces, sans compter le dérangement de la faune non visée.
- Les tirs, en provoquant le déplacement des individus, ont un effet contre-productif sur la propagation des zoonoses. Des études scientifiques ont montré que le renard contribue également à limiter la diffusion de la maladie de Lyme.
- Des tribunaux administratifs ont a plusieurs reprises déclaré illégaux des tirs de nuit qui avaient été autorisés par les préfets.
- Ce projet d’arrêté ne repose sur aucun fondement écologique, ces animaux étant tués par des lieutenants de louveteries pour défendre des zones urbaines..
- Vous trouverez d’autres arguments à mentionner dans votre avis en suivant ce lien > https://www.consultationspubliques.aves.asso.fr/2016/06/06/arguments-en-faveur-du-renard/
- Attention, les messages que vous adressez à la préfecture doivent-être personnalisés et argumentés. Ils doivent-être envoyés avant le 6 mai 2021, par formulaire électronique.
Résultat de la consultation
Résultats à venir.
Consultation en cours.
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