Val-d’Oise: CP jusqu’au 24 Novembre 2019 Arrêté cadre de régulation des renards en tir de jour comme de nuit par les lieutenants de louveterie

Lire la note de présentation ici

Lire le projet d’arrêté ici

CONSIDÉRANT l’absence de prédateur naturel du renard et de la nécessité de préserver un équilibre des populations de la petite faune, notamment la perdrix grise inscrite à l’annexe 2 et 3 de la directive oiseaux et à l’annexe 3 de la convention de Berne..

CONSIDÉRANT les mesures d’introduction de petits gibiers, notamment les faisans et perdrix grises par les groupements d’intérêt cynégétique (GIC) afin de relancer le développement de ces espèces en vue d’améliorer la biodiversité dans les plaines agricoles.

Monsieur le Préfet propose dans son projet d’arrêté cadre, la possibilité pour les lieutenants de louveterie de détruire le renard au cours de tirs de jour comme de nuit .Ces destructions seront effectuées au fusil ou à la carabine, à l’aide si besoin d’un véhicule automobile équipé de sources lumineuses.
L’emploi d’un réducteur de bruit est autorisé.

Pour envoyer vos avis pour cette consultation, vous devez envoyer un mail avant le 24 Novembre inclus à la préfecture du Val d’Oise: [email protected]


Nos arguments pour contrer ce projet, à reprendre et personnaliser :

Important: Pour que votre avis soit pris en compte, ne faites pas de copiés collés mais rédigez un avis personnalisé. 

  • Les tirs de jour comme de nuit sont autorisés du du 15 juillet au 15 septembre et du 1er décembre au 31 mars, donc y compris en période de reproduction, cela relève donc d’une volonté d’éradiquer les renards sans tenir compte d’aucun impératif biologique ou écologique
  • La note de présentation justifie ces tirs pour la protection du repeuplement de la perdrix grise par la FDC suite à la destruction de son milieu avec pour but évident d’avoir assez de perdrix pour la chasse à tir et la jouissance exclusive des chasseurs…
  • Les territoires concernés sont ceux avec Indice Kilométrique d’Abondance (IKA) du renard supérieur à 0,3, soit 90% des zones!!! Cet indice est beaucoup trop bas pour justifier les tirs.
  • Il appartient aux éleveurs de sécuriser leurs installations.
    Pour prévenir les dégâts causés aux élevages avicoles en particulier, des mesures de prévention efficaces peuvent être mises en place (enterrer la clôture, effarouchement, etc.).
  • Le Renard, comme les mustélidés et les rapaces, contribue à la régulation des populations de rongeurs. Si le petit gibier disparait, c’est essentiellement la faute des chasseurs et d’une urbanisation croissante.  Il suffit de rappeler qu’un renard consomme de 6 000 à 10 000 rongeurs par an pour comprendre l’intérêt qu’il représente en tant qu’auxiliaire agricole. Par ailleurs, le renard ne sera jamais en surpopulation car c’est une espèce qui s’autorégule en fonction de la disponibilité en nourriture.
  • Les tirs de jour et de nuit sont susceptibles de générer des erreurs et de la confusion entre espèces, sans compte le dérangement de la faune non visée.
  • Les tirs, en provoquant le déplacement des individus, ont un effet contre-productif sur la propagation des zoonoses. Des études scientifiques ont montré que le renard contribue également à limiter la diffusion de la maladie de Lyme.
  • Des tribunaux administratifs ont a plusieurs reprises déclaré illégaux des tirs de nuit qui avaient été autorisés par les préfets.
  • Ce projet d’arrêté cadre ne repose sur aucun fondement écologique, ces animaux étant tués par des lieutenants de louveteries pour pour une chasse de loisir.

Vous trouverez d’autre arguments à mentionner dans votre avis en suivant ce lien > https://www.consultationspubliques.aves.asso.fr/2016/06/06/arguments-en-faveur-du-renard/