Bravo à la préfecture de la Haute Saône qui a su entendre la voix des citoyens lors de la consultation publique relative à l’ouverture et fermeture de la saison de chasse 2019-2020 !
Lire la synthèse ici
La quasi totalité des 48 avis émis se prononcent en défaveur de l’application d’une période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau.
En page 2 la synthèse liste les arguments envoyés par les contributeurs et page 3 la préfecture précise qu’il est tenu compte des 2 dernières propositions, à savoir:
- Retirer l’autorisation de pratiquer la vénerie sous terre du blaireau pendant la période complémentaire (du 1er juin 2019 au 14 septembre 2019 et du 15 mai au 31 mai 2020)
- Déclarer l’action de chasse des blaireaux et communiquer à la DDT le bilan des prélèvements
Ce n’est donc pas seulement la saison 2020 qui est retirée, mais aussi celle de cette année qui était prévue à la suite de la période du 15 mai au 31 mai 2019.
La préfecture apporte également des réponses aux avis page 4.
Comme trop souvent les solutions proposées n’évoquent pas de solutions alternatives à l’abattage de quelques dizaines d’individus. En lisant entre les lignes on peut comprendre que les problèmes ponctuels imputés au blaireau seront réglés à coups de fusil… Pourtant les dégâts dont le blaireau serait responsable tombe sous les 4 centimes d’euro par hectare par rapport à la surface du département. Cette estimation est d’ailleurs certainement exagérée étant donné la confusion régulière entre les dégâts de même type très importants causés par les sangliers.
Comme trop souvent les solutions proposées n’évoquent pas de solutions alternatives à l’abattage de quelques dizaines d’individus. En lisant entre les lignes on peut comprendre que les problèmes ponctuels imputés au blaireau seront réglés à coups de fusil… Pourtant les dégâts dont le blaireau serait responsable tombe sous les 4 centimes d’euro par hectare par rapport à la surface du département. Cette estimation est d’ailleurs certainement exagérée étant donné la confusion régulière entre les dégâts de même type très importants causés par les sangliers.
La préfecture précise également qu’il ne reste plus sur le département qu’une seule meute attestée pour la vénerie sous terre; compte tenu de la cruauté que constitue la pratique du déterrage, on ne peut que se réjouir du déclin de ce mode de chasse abject dans ce département. La vénerie sous terre n’a plus la cote, et c’est tant mieux !
Nos avis sont de plus en plus souvent écoutés et entendus, continuons ensemble à nous exprimer en faveur du Blaireau auprès de nos préfectures!
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