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Au total, ce sont 70 blaireaux qui pourront être abattus sur deux zones distinctes.
Nos arguments à reprendre et personnaliser :
L’installation d’un fil électrique ou l’utilisation d’un produit répulsif sont des mesures préventives efficaces, également pour éloigner les blaireaux des troupeaux de vaches.
Concernant la surveillance de la tuberculose bovine dans la faune sauvage, à proximité des troupeaux de bovins infectés, le renforcement de la surveillance par la collecte et l’analyse systématique des cadavres de blaireaux trouvés, ou signalés, morts, ou mourants, sur le bord des routes est à privilégier. Il est donc illogique et contreproductif de prescrire des opérations de prélèvement de blaireaux par piégeage ou tir.
Quant à la tuberculose bovine, la législation française prévoit, par prévention, l’abattage total des blaireaux dans une zone de 1 km autour d’un foyer bovin, puis une surveillance épidémiologique -d’abord par abattage d’un échantillon d’adultes dans un deuxième cercle, puis sans abattage dans un troisième. D’autres espèces constituent toutefois des réservoirs plus importants de la maladie, dont le cerf et le sanglier, note le CSPNB, favorable à une approche vaccinale «même dans les régions où la prévalence de la maladie est encore faible».
Au grand dam d’associations de protection animale, le Royaume-Uni a quant à lui mis en place, dans certains comtés du sud-ouest où la tuberculose bovine est encore très présente, un abattage massif des blaireaux. Dans ce pays où la densité de blaireaux atteint entre 200 et 500 individus pour 10 km2 (contre 1 à 10 pour 10 km2 en France), les résultats sont pour l’instant très mitigés.
Enfin, l’épizootie est interne à la filière bovine et l’espèce blaireau n’est pas, à ce jour, un réservoir sauvage de l’infection