Consultation publique sur le loup

Dates d’envoi des avis : du 31/05/2016 au 22/06/2016

Objet : projet d’arrêté fixant le nombre maximum de loups dont la destruction pourra être autorisée en 2016/2017

Lien de la consultation :

http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=1370

Le projet de texte fixe à 36 le nombre de loups pouvant être détruits entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017. Un premier plafond de 27 loups, à ne pas dépasser avant le 30 septembre 2016, est prévu. Toutes les données permettant de déterminer habituellement l’évolution de la population lupine n’ont pas encore été obtenues.

N’oubliez pas de personnaliser vos commentaires, n’envoyez pas des copiés-collés qui souvent, ne sont pas pris en compte par l’administration.

Vous pouvez vous inspirer des arguments publiés dans la rubrique « Argumentaire pour le public ».

 

© Canis lupus lupus – Malene Thyssen – CC BY-SA 3.0

2 commentaires sur “Consultation publique sur le loup

  1. Ma contribution pour AVES France :

    A nouveau, nous voici consultés au sujet du loup.
    A nouveau, nous allons y répondre, en masse.
    A nouveau, nous allons argumenter pour tenter de vous faire comprendre pourquoi nous sommes fermement opposés au tir de 36 nouveaux loups.
    A nouveau, vous nous ignorerez, puisque votre décision est déjà prise et que vous préférez céder aux lobbies agricoles que d’écouter les arguments des associations de protection de la nature et ceux de vos propres services, comme l’ONCFS, qui a indiqué en mai 2016 au Groupe National Loup l’« impossibilité actuellement de prendre en compte l’influence des tirs légaux 2015 » sur l’évolution de la population.

    Pourtant, sans aucune étude d’impact, sans rapport scientifique pouvant attester du sérieux de vos mesures drastiques de régulation de l’espèce, vous avez fixé à 36 le nombre de loups qui pourront (et seront) tués entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017.

    Les dérogations sur lesquelles vous vous appuyez pour abattre ces loups qui sont, je le rappelle, une espèce protégée en France, sont des dispositions de la Convention de Berne et la Directive Habitats-Faune-Flore. Celles-ci ne peuvent-être invoquées que lorsque l’espèce est dans un bon état de conservation, ce qui n’est pas le cas pour le loup, et que tous les autres moyens ont été mis en place.

    Or, vous tuez des loups, au hasard, pour calmer les éleveurs.
    Vous tuez des loups, au hasard, alors que la préfecture de l’Isère a récemment d’admis que les attaques les plus mortelles avaient été observées sur les troupeaux pas, ou peu protégés.
    Il ne doit plus être admis que certains éleveurs exposent ainsi leurs troupeaux à la prédation ! Nous avons déjà évoqué la mise en place d’un contrat gagnant/gagnant, un contrat entre l’Etat et l’éleveur, qui imposerait à l’éleveur de protéger son troupeau (des subventions existent pour financer des méthodes de protection efficaces). A cette seule condition, l’éleveur devrait-être indemnisé en cas d’attaque sur son cheptel. On ne peut plus accepter que des loups soient sacrifiés parce qu’un éleveur refuse catégoriquement de protéger son troupeau.

    Votre rôle est de maintenir l’élevage ET un état de conservation de l’espèce satisfaisant. Or, actuellement, vous n’optez pour aucune solution durable, ni pour l’espèce canis lupus, ni pour l’élevage. Il n’y a aucune gestion durable de ce dossier dans la solution que vous proposez.

    Le Comité français de l’UICN, lors du Congrès français de la nature réuni à Paris le 29 janvier 2016, a choisi de s’exprimer sur la question de la cohabitation entre le loup et les activités humaines. Ils proposent notamment d’organiser une « expertise collective scientifique et technique » et de relancer les concertations entre parties prenantes, au niveau national comme au niveau local. Tout le monde semble prêt à chercher des solutions adaptées pour que le loup et le pastoralisme puissent ENFIN cohabiter, durablement !

    Du courage ! De grâce !
    Il vous reste moins d’un an pour montrer aux français que les beaux discours prononcés lors de la COP21 n’étaient pas les mêmes promesses en l’air que celles que nous avions entendues lors du Grenelle de l’environnement. On ne sauvera pas notre climat, la nature, la planète, en sacrifiant le loup, l’ours et les autres représentants de notre faune sauvage menacée. S’il vous plaît, mettez fin aux massacres. Maintenant. Il est encore temps de mettre en place une politique ambitieuse pour que l’élevage et la faune sauvage puissent cohabiter dans un pays que l’on dit civilisé.

  2. Tuer toujours tuer .. Pourquoi la France n’est-elle pas capable de coexister avec les loups, comme le font l’Italie et l’Espagne dont les populations de « Canis Lupus » sont très nettement supérieurs à la nôtre ? Non pas en raison de « nuisances » concrètes, mais tout simplement parcque dans ces pays, ce ne sont pas les lobbies agro-cynégétiques qui gèrent la nature et décident à la place du gouvernement et du bon-sens citoyen ! Là encore, une minorité de « fusillots » impose sa dictature ! Démocratie ? Tu parles !