Projet d’arrêté portant expérimentation de diverses dispositions en matière de dérogations aux interdictions de destruction pouvant être accordées par les préfets concernant le loup

 

AVANT LE 19 JUIN 2019

Pour déposer vos commentaires, c’est ici :

http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=1960

l’avis du Conseil national de protection de la nature  du 25 avril 2019 :

2019-11_avis_cnpn__projet_arrete_loups-25_avril_2019

Nos arguments à reprendre et personnaliser :

  • les méthodes d’effarouchement doivent être privilégiées, avant d’envisager des tirs
  • les abattages de loups ne font pas diminuer la prédation sur les troupeaux comme cela a maintes fois été constaté, démontré et consigné par les scientifiques et naturalistes de terrain
  • les moyens de protection des troupeaux doivent être systématiquement être vérifiés en cas d’attaques et avérés. Il ne suffit pas de poser une clôture à 20 cm du sol pour clamer qu’un troupeau est protégé !
  • les différents arrêtés pris au travers du plan loup permettent tellement de dérogations que ces tirs s’apparentent à une véritable chasse au loup, or l’espèce est strictement protégée en France.
  • pire encore,  le projet prévoit que 17 à 19 % de la population pourra être abattue chaque année, ce qui met en péril la viabilité à long terme de l’espèce, autre moyen non déguisé de réduire drastiquement la population de loups. La prise en compte du braconnage n’est évidemment même pas évoquée.
  • Outre la volonté d’abaisser fortement les effectifs de loups, ce projet vise également à contenir le prédateur dans des zones géographiques bien délimitées et à freiner son expansion en France.
  • sur les moyens utilisés, il est proposé « Pour les tirs de prélèvement, les dispositifs de repérage utilisant la technologie d’amplification de lumière ou la détection thermique pourront être utilisés par les chasseurs habilités en l’absence d’un lieutenant de louveterie ou d’un agent de l’ONCFS ». Là encore, cela traduit la volonté de ne pas manquer une cible, en l’occurrence  un loup, et de mettre à contribution les chasseurs et non plus les seuls agents de l’ONCFS. Bref, c’est la porte ouverte aux débordements en tous genres.
  • Enfin, il est prévu des tirs de défense dans « dans les zones difficilement protégeables ». Il nous semble opportun de ne pas y conduire de troupeaux ! Une fois de plus, les animaux domestiques colonisent les milieux naturels non adaptés à ces races, au détriment de la faune sauvage.

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