Morbihan : Projet d’arrêté relatif à la vénerie sous terre du blaireau

European badger (Meles meles) feeding on fallen apples in October.
Gothenburg, Sweden
Ian McIntosh
CC BY-SA 4.0

Date limite des contributions : 13 avril 2018

Adresse : [email protected]

soit par courrier à la D.D.T.M. du Morbihan – service Eau, Nature et Biodiversité – procédure de consultation du public – 1 Allée général Le Troadec – BP 520 – 56019 Vannes Cedex

Vous pouvez consulte le projet d’arrêté en cliquant sur le lien ci-dessous.

http://www.morbihan.gouv.fr/content/download/33342/250734/file/AP_chasse_ouv_fermeture_2018-2019.pdf

Extrait : Article 3: La vénerie sous terre est ouverte du 15 septembre 2018 au 15 janvier 2019. L’exercice de la vénerie du blaireau est autorisé pour une période complémentaire allant du 15 mai 2019 au 14 septembre 2019.

 

Nos arguments à reprendre et personnaliser :

Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau d’Europe, Meles meles, est une espèce protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».

Le blaireau ne relève plus du classement des espèces d’animaux nuisibles.

La pratique de la vénerie sous terre du blaireau est autorisée pendant l’ouverture générale de la chasse.

Cette période complémentaire n’est pas motivée. (effectifs de la population de blaireaux ? dégâts ?)

Cette période intervient lors du sevrage des jeunes blaireaux et met donc l’espèce en péril.

Or, l’article L. 424-10 du Code de l’environnement interdit de détruire « les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée ».

La vénerie sous terre est une pratique barbare et cruelle.

 

4 commentaires sur “Morbihan : Projet d’arrêté relatif à la vénerie sous terre du blaireau

  1. Pourquoi s’acharner à détruire les blaireaux ? quel mal font-ils ? Laissez-les vivre leur vie et arrêtons de tout massacrer en France pour le plaisir de sadiques qui feraient mieux de s’occuper de leurs familles et de leurs jardins !

  2. La vénerie sous terre est un loisir dont les inoffensifs blaireaux font cruellement les frais .
    Nous ne comprenons pas cet acharnement

  3. Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau d’Europe, Meles meles, est une espèce protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».

    Le blaireau ne relève plus du classement des espèces d’animaux nuisibles.

    La pratique de la vénerie sous terre du blaireau est autorisée pendant l’ouverture générale de la chasse.

    Cette période complémentaire n’est pas motivée. (effectifs de la population de blaireaux ? dégâts ?)

    Cette période intervient lors du sevrage des jeunes blaireaux et met donc l’espèce en péril.

    Or, l’article L. 424-10 du Code de l’environnement interdit de détruire « les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée ».

    La vénerie sous terre est une pratique barbare et cruelle.

  4. Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau d’Europe, Meles meles, est une espèce protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».
    Le blaireau ne relève plus du classement des espèces d’animaux nuisibles.
    La pratique de la vénerie sous terre du blaireau est autorisée pendant l’ouverture générale de la chasse.
    Cette période complémentaire n’est pas motivée. (effectifs de la population de blaireaux ? Quels justificatifs des dommages réels aux cultures , photos, état des lieux, constats de l ‘ONF.

    Cette période intervient lors du sevrage des jeunes blaireaux et met donc l’espèce en péril.
    Or, l’article L. 424-10 du Code de l’environnement interdit de détruire « les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée ».
    La vénerie sous terre est une pratique barbare et cruelle. Certaines photos sur le Net, à l occasion de ce piégeage dans les terriers, sont d ‘ailleurs ignobles, et me choquent énormément.
    Je refuse le massacre de cette espèce. Le Ministre Nicolas Hulot , vient d ailleurs, à l’Assemblée Nationale , de lancer un signal d ‘alarme pour la biodiversité. Que restera t ‘il de notre faune sauvage, si nous continuons ce génocide animalier , sans plus de réflexion que des robots sans âme et sans conscience ? toutes ces espèces, que l humain tue parce qu’ elles le DERANGENT .. Leur mort .. c est notre mort..