Consultation publique fixant le nombre de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée chaque année

Le Projet d'arrêté

Le ministère de la transition écologique met à la consultation du public un projet d’arrêté visant à relever le plafond des loups à abattre, soit de 17 à 19% des effectifs estimés, malgré que l‘espèce soit pourtant considérée « vulnérable » sur la liste rouge des espèces menacées en France, et classée « strictement protégée » en Europe et « protégée » en France.

AVES France vous invite donc à vous opposer à ce projet d’arrêté avant le 13 septembre 2020.

Important : pour que votre avis soit pris en compte, ne faites pas de copié-collé mais rédigez un message personnalisé. Il doit-être envoyé via le formulaire en cliquant sur le bouton « Déposer votre commentaire » (comme l’exemple ci-dessous) avant le 13 septembre 2020.  

Nos arguments à reprendre et personnaliser pour la rédaction de votre commentaire

Madame la Ministre,

Je tiens à m’opposer au  projet d’arrêté relatif à l’augmentation de loups à abattre pour les raisons suivantes : 

    • les méthodes d’effarouchement doivent être privilégiées, avant d’envisager des tirs
    • les abattages de loups ne font pas diminuer la prédation sur les troupeaux comme cela a maintes fois été constaté, démontré et consigné par les scientifiques et naturalistes de terrain
    • les moyens de protection des troupeaux doivent être systématiquement être vérifiés en cas d’attaques et avérés. Il ne suffit pas de poser une clôture à 20 cm du sol pour clamer qu’un troupeau est protégé !
    • les différents arrêtés pris au travers du plan loup permettent tellement de dérogations que ces tirs s’apparentent à une véritable chasse au loup, or l’espèce est strictement protégée en France.
    •  le projet confirme le taux de 17 à 19 % de la population lupine qui pourront être abattus chaque année, ce qui met en péril la viabilité à long terme de l’espèce, autre moyen non déguisé de réduire drastiquement la population de loups. La prise en compte du braconnage n’est évidemment même pas évoquée.
    • Outre la volonté d’abaisser fortement les effectifs de loups, ce projet vise également à contenir le prédateur dans des zones géographiques bien délimitées et à freiner son expansion en France.
    • Enfin, il est toujours prévu des tirs de défense dans « dans les zones difficilement protégeables ». Il nous semble opportun de ne pas y conduire de troupeaux ! Une fois de plus, les animaux domestiques colonisent les milieux naturels non adaptés à ces races, au détriment de la faune sauvage.
    • Plus globalement, nous demandons l’arrêt des prélèvements et la mise en place d’une réelle politique de cohabitation avec le loup, dans le respect de son statut d’espèce protégée.
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    • Vous pouvez aussi vous inspirez des arguments du CNPN, défavorable à ce projet d’arrêté : http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2020-19_avis_cnpn_arrete_cadre_et_plafond_loup_du_12_juillet_2020.pdf