
User:Orland – CC BY-SA 2.5
Allez, on participe car la date limite est jusqu’au 3 juin 2017 !
Pour répondre, cliquer sur le lien puis, quand vous êtes sur la page de la préfecture de l’Oise, cliquer sur le bouton bleu, en bas « réagir à cet article ».
L’article 7 de la Charte de l’environnement consacre, en tant que principe à valeur constitutionnelle, le droit pour toute personne de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement. Les arrêtés relatifs à la chasse doivent être soumis à la participation du public conformément à l’article L.120-1 du code de l’environnement sauf en cas d’urgence.
Le blaireau n’est pas classé sur la liste des animaux nuisibles et pourtant il commet des dommages importants aux activités agricoles et plus particulièrement aux cultures de maïs et de blé, sans compter les dégâts matériels qu’il engendre. Ces dégâts ne sont pas indemnisés et présentent un préjudice financier significatif pour les agriculteurs concernés lorsque les surfaces des cultures détruites sont conséquentes.
La régulation du blaireau est envisagée dans un cadre bien défini et limité géographiquement afin de réduire les nuisances occasionnées par cette espèce sur les parcelles agricoles subissant des dégâts avérés. Les déclarations de dégâts faites par les agriculteurs auprès de la chambre d’agriculture, de la fédération des syndicats d’exploitants agricoles, et de la fédération départementale des chasseurs de l’Oise ont été adressées au préfet.
Ont été retenues les communes ayant plus de 76 € de dégâts, seuil de référence validé par les membres de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage du 25 avril 2017.
Cet arrêté permettra d’autoriser une régulation de cette espèce dans le cadre juridique général des battues administratives confiées aux lieutenants de louveterie, conformément à l’article L.427-6 du Code de l’Environnement. Les lieutenants de louveterie pourront s’adjoindre et sous leur responsabilité, de personnes bénéficiant d’un agrément préfectoral pour le piégeage sur la période autorisée selon l’arrêté.
Notre argumentaire non exhaustif – et merci à Philippe Charlier pour cette liste – (et n’oubliez pas de ne pas faire un copier-coller mais de reformuler les phrases !) :
- pas de justification des dommages causés,
- pas de limitation limitation du nombre de blaireaux à prélever, ni présentation d’un bilan détaillé des prélèvements de blaireaux.
- à ce jour, le département n’est pas concerné par la tuberculose bovine, aucun cheptel bovin infecté et niveau 1 de surveillance du dispositif Sylvatub,
- populations de blaireaux fragiles qui souffrent de la disparition de leurs habitats (haies, bosquets, lisières, prairies, …) et sont fortement impactées par le trafic routier.
- blaireau inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau européen, donc espèce protégée,
- Aux termes de l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, « il est interdit de détruire (…) les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée » ; or, les jeunes blaireaux ne sont absolument pas sevrés et forcément ne sont pas émancipés au mois de juin.
Monsieur le Préfet,
Je viens de prendre connaissance de votre projet d’arrêté préfectoral portant sur la régulation des blaireaux, à titre exceptionnel (sic), par des battues et des chasses administratives jusqu’au 31 décembre 2017 dans le département de l’Oise, et ce notamment durant la période de sevrage des jeunes blaireaux ; la destruction des blaireaux est ainsi reconduite périodiquement, et ce sans justification précise des dommages causés, ni limitation du nombre de blaireaux à prélever, ni présentation d’un bilan détaillé des prélèvements de blaireaux. En outre, à ce jour, le département n’est pas concerné par la tuberculose bovine, aucun cheptel bovin infecté et niveau 1 de surveillance du dispositif Sylvatub !
Je m’intéresse à titre personnel à la faune sauvage et en particulier aux carnivores de nos contrées.
Animal sédentaire et essentiellement nocturne, le blaireau vit en groupe dans des terriers et fréquente principalement les bois de feuillus. Il est omnivore et opportuniste. Les dégâts qu’il peut occasionner dans les cultures de céréales, principalement le maïs lorsqu’il est en lait, sont peu importants et très localisés, essentiellement en lisière de forêt, en comparaison des dégâts provoqués à ces mêmes cultures par les sangliers qui font l’objet d’une indemnisation. L’installation d’un fil électrique ou l’utilisation d’un produit répulsif sont des mesures préventives efficaces.
Victimes de l’empoisonnement à la strychnine ou du gazage des terriers, entre le début des années 1970 et la fin des années 1980, lors des campagnes de destruction des renards censées lutter contre la rage, les populations de blaireaux restent fragiles et leur dynamique est particulièrement lente. Ces populations souffrent de la disparition de leurs habitats (haies, bosquets, lisières, prairies, …) et sont fortement impactées par le trafic routier.
Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau européen, Meles meles, est une espèce protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».
Le blaireau ne relève plus du classement des espèces d’animaux nuisibles. L’exercice de la vénerie sous terre du blaireau peut être autorisé pour une période complémentaire à partir du 15 mai jusqu’à l’ouverture générale de la chasse. Les prélèvements réalisés dans le cadre de la vénerie sous terre ou lors de battues administratives (par tir de nuit ou piégeage) affectent ses effectifs et peuvent entraîner la disparition locale de l’espèce.
Aux termes de l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, « il est interdit de détruire (…) les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée » ; pour autant, ce texte n’est donc pas respecté puisque les jeunes blaireaux ne sont absolument pas sevrés et forcément ne sont pas émancipés au mois de juin.
La reconduction de la régulation par piégeage ou tir de nuit de l’espèce blaireau ne se justifie pas (pour information, cette espèce n’est pas chassable dans le département du Bas-Rhin).
Philippe CHARLIER
– MENAUCOURT –
je n’ose plus lire ces décisions imbéciles : nous sommes bien gouvernés par des médiocres et hélas les Veaux – sauf le respect des vrais- élisent des représentants de leur niveau moyen….
Quand va-t-on arrêter de massacrer les autres espèces animales que l’humaine? Les humains sont vraiment lamentables de prétention, de cruauté et de bêtise
Le blaireau , comme toutes les espèces, est utile ; l’homme n’a aucun droit sur elles , et le mot nuisible se s’applique qu’á tout ceux qui détruisent la nature, á l’image des chasseurs , plus prompts á remplir le congélateur, qu’á réguler , comme ils aiment á dire ; si vous détruisez un maillon de la chaine animale, tout se déséquilibre, alors respectez cet animal , si vous ne voulez pas connaître des répercussions irréversibles.
il n’existe qu’un seul être nuisible car lui seul tue pour le plaisir soit pour le profit.
Arretez de stériliser la nature et de ne laisser vivre que les animaux d’élevage pour les manger ou pour le plaisir de les chasser
Monsieur le Prefet,
Que se soit à cause du trafic routier, des « prélèvements » (très joli mot pour cacher le fait qu’ils sont exterminés) : quand allez-vous cesser de combattre cet animal sauvage? Dans toute la France la question se pose.
Pourquoi s’en prendre à une telle bête?
D’autant plus qu’à ce jour, nous n’avons aucune justification des dommages causés, ni de limitation du nombre de blaireaux à prélever, ni de présentation d’un bilan détaillé des prélèvements de blaireaux.
A ce jour, ce département n’est pas concerné par la tuberculose bovine, AUCUN cheptel bovin infecté et niveau 1 de surveillance du dispositif Sylvatub,
populations de blaireaux fragiles qui souffrent de la disparition de leurs habitats (haies, bosquets, lisières, prairies, …) et sont fortement impactés par le trafic routier.
De plus, le Blaireau est inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau européen, donc est une espèce protégée.
Aux termes de l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, « il est interdit de détruire (…) les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée » ; or, les jeunes blaireaux ne sont absolument pas sevrés et forcément ne sont pas émancipés au mois de juin.
Merci de prendre conscience de mes remarques.
Ca suffit de rendre notre nature déserte, et d’appauvrir le peu qu’il reste de notre biodiversité en France.
Rien ne justifie le massacre de ce bel animal, si peureux et si éprouvé, par la disparition continue de son habitat et par le trafic routier.
Prenons exemple sur les autres pays et des villes comme Berlin ou Londres, qui permettent à la faune sauvage de cohabiter avec les humains et ce pour leur plus grand bonheur et leur curiosité.
Vous voulez une nature vidée des autres espèces, qui ne sont pas gibiers (honteusement lâchés la plupart la veille de la chasse).
Aucune preuve et détails des dommages causés par le blaireau .
Aucun plan détaillé pour le massacre prévu, ni de limitation du nombre.,
Et, alors que cette population subit une lourde diminution.
Enfin rappelons :
– que cet animal est inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau européen, donc espèce protégée,
– qu’ aux termes de l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, « il est interdit de détruire (…) les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée » ; or, les jeunes blaireaux ne sont absolument pas sevrés et forcément ne sont pas émancipés au mois de juin.
j’espère que nos messages seront enfin pris en compte, pour éviter les cris de terreur et de douleur des blaireaux dont les massacres représentent la honte pour la France.
Ca suffit de rendre notre nature déserte, et d’appauvrir le peu qu’il reste de notre biodiversité en France.
Rien ne justifie le massacre de ce bel animal, si peureux et si éprouvé par la disparition continue de son habitat et par le trafic routier.
Prenons exemple sur les autres pays et des villes comme Berlin ou Londres, qui permettent à la faune sauvage de cohabiter avec les humains et ce pour leur plus grand bonheur et leur curiosité.
Vous voulez une nature vide des autres espèces, qui ne sont pas gibiers (honteusement lâchés la plupart la veille de la chasse).
Aucune preuve et détails des dommages causés par le blaireau .
Aucun plan détaillé pour le massacre prévu, ni de limitation du nombre.,
Et, alors que cette population subit une lourde diminution.
Enfin rappelons :
– que cet animal est inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau européen, donc espèce protégée,
– qu’ aux termes de l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, « il est interdit de détruire (…) les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée » ; or, les jeunes blaireaux ne sont absolument pas sevrés et forcément ne sont pas émancipés au mois de juin.
j’espère que nos messages seront enfin pris en compte, pour éviter les cris de terreur et de douleur des blaireaux dont les massacres représentent la honte pour la France.
Monsieur le Préfet,
Je viens de prendre connaissance de votre projet d’arrêté préfectoral portant sur la régulation des blaireaux, à titre exceptionnel (sic), par des battues et des chasses administratives jusqu’au 31 décembre 2017 dans le département de l’Oise, et ce notamment durant la période de sevrage des jeunes blaireaux ; la destruction des blaireaux est ainsi reconduite périodiquement, et ce sans justification précise des dommages causés, ni limitation du nombre de blaireaux à prélever, ni présentation d’un bilan détaillé des prélèvements de blaireaux. En outre, à ce jour, le département n’est pas concerné par la tuberculose bovine, aucun cheptel bovin infecté et niveau 1 de surveillance du dispositif Sylvatub !
Je m’intéresse fortement à la faune sauvage et en particulier aux carnivores de nos contrées. Qui peut tolérer aujourd’hui qu’on massacre des blaireaux, y compris des jeunes alors que des mesures sont prises partout pour alléger les souffrances des animaux d’élevage ? La souffrance des animaux sauvages doit être prise en compte et il faut cesser ces techniques d’un autre temps.
Animal sédentaire et essentiellement nocturne, le blaireau vit en groupe dans des terriers et fréquente principalement les bois de feuillus. Il est omnivore et opportuniste. Les dégâts qu’il peut occasionner dans les cultures de céréales, principalement le maïs lorsqu’il est en lait, sont peu importants et très localisés, essentiellement en lisière de forêt, en comparaison des dégâts provoqués à ces mêmes cultures par les sangliers qui font l’objet d’une indemnisation. L’installation d’un fil électrique ou l’utilisation d’un produit répulsif sont des mesures préventives efficaces.
Victimes de l’empoisonnement à la strychnine ou du gazage des terriers, entre le début des années 1970 et la fin des années 1980, lors des campagnes de destruction des renards censées lutter contre la rage, les populations de blaireaux restent fragiles et leur dynamique est particulièrement lente. Ces populations souffrent de la disparition de leurs habitats (haies, bosquets, lisières, prairies, …) et sont fortement impactées par le trafic routier.
Inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, le Blaireau européen, Meles meles, est une espèce protégée (cf. art. 7). A titre dérogatoire, la Convention de Berne encadre strictement la pratique de la chasse et la destruction administrative de cette espèce (cf. art. 8 et 9). Le ministère de l’écologie doit soumettre « au Comité permanent un rapport biennal sur les dérogations faites ».
Le blaireau ne relève plus du classement des espèces d’animaux nuisibles. L’exercice de la vénerie sous terre du blaireau peut être autorisé pour une période complémentaire à partir du 15 mai jusqu’à l’ouverture générale de la chasse. Les prélèvements réalisés dans le cadre de la vénerie sous terre ou lors de battues administratives (par tir de nuit ou piégeage) affectent ses effectifs et peuvent entraîner la disparition locale de l’espèce. Je connais des centaines d’hectares où il a disparu car les terriers ont été systématiquement repérés et les portées détruites, parfois dans des conditions atroces.
Aux termes de l’article L. 424-10 du Code de l’environnement, « il est interdit de détruire (…) les portées ou petits de tous mammifères dont la chasse est autorisée » ; pour autant, ce texte n’est donc pas respecté puisque les jeunes blaireaux ne sont absolument pas sevrés et forcément ne sont pas émancipés au mois de juin. C’est donc illégal, en plus d’être abject et sans intérêt économique dans la très grande majorité des cas.
Le blaireau est une espèce protégée par la convention de Bernes et non un nuisible ! C est une espèce a protéger et non pas à réguler ou éradiquer comme nulle autre d’ailleurs.
Bonjour,
En 2017, vivons AVEC les autres. Nous avons besoin de la nature, elle nous a tout donné ; respectons la et partageons la! Aucun animal ne mérite de mourir pour des raisons purement financières. Le blaireau est une espèce protégée par la convention de Bernes et non un nuisible !
Quelle mauvaise décision opposée à tout ce qu’il faudrait faire ! Pour quelle raison faut-il que ce soit toujours celles-là qui l’emportent ! Les animaux ne sont pas du gibier, ce sont des êtres vivants qui ont le droit de partager l’espace commun en étant protégés et pas condamnés. Contribuez à protéger la biodiversité si vitale au lieu de détruire toujours davantage…
Bonjour,
Pourquoi en arrive-t-on à un tel degré d’arrogance de la part de l’être humain ? Encore une fois, on se place uniquement du point de vue de l’humain pour prendre des décisions de vie ou de mort sur les autres espèces.
L’être humain est bien pus nuisible à l’environnent et à la planète, il se reproduit et pullule jusqu’à atteindre une population au seuil des 8 milliards, causant désolation, famines et accélérant la déperdition de tout ce qui est la manifestation de la force du vivant dans ce monde. Régule-t-on pour autant cette espèce classée au sommet de la catégorie des « nuisibles » ? La charge environnementale de l’humain est d’une pesanteur qui a de très lourdes conséquences sur l’ensemble du vivant. Pourtant on ne parle pas de « régulation » de cette sale engeance qui s’arroge tout droit de vie et de mort sur les autres.
Quelle arrogance. La nature n’a pas attendu l’œuvre de l’humain pour se réguler elle-même.
Hélas, comme d’habitude, tout est prétexte à fournir du « grain à moudre » aux chasseurs ! Bref encore une idée absurde !